Pannes de chaudière : quelles sont les plus fréquentes et que faire quand ça vous arrive ?

Problème ne veut pas toujours dire « panne ».

Le problème rencontré par une majorité de personnes est sans aucun doute, celui de la fuite de la chaudière. Deux causes principales peuvent être, ici, à l’initiative d’une fuite :

• La pression est la première. En effet, si celle-ci dépasse 3 bars, elle est réduite automatiquement par la soupape de pression ce qui entraine la fuite en question.
• Mais cela peut être aussi à cause d’une pièce défectueuse, endommagée ou entartrée.

Avant d’appeler un professionnel, vous pouvez déjà arrêter la chaudière, purger les radiateurs histoire de réduire, justement, la pression et remettre le tout en route. Ce n’est que si cette manipulation très simple ne résout pas la fuite que vous devrez appeler votre plombier ou votre chauffagiste.

Vient ensuite le problème du bruit de la chaudière, pas celui qu’elle fait habituellement, mais un bruit plus important, bref, inhabituel.

Plusieurs causes peuvent engendrer une augmentation du bruit produit par votre chaudière, une circulation anormalement rapide de l’eau, un problème de combustion, un problème de tartre ou un dysfonctionnement du groupe de sécurité. Ici, au regard du nombre important de causes possibles pouvant générer une augmentation du bruit de la chaudière, il est recommandé de faire appel tout de suite à un professionnel. En effet, nous pourrions vous suggérer de changer la vitesse de circulation de l’eau, ajouter un régulateur de pression ou, pas si simplement, vérifier le paramétrage de la chaudière ou nettoyer l’échangeur de chaleur… pas si simple non ?

Si votre chaudière produit un sifflement, les causes peuvent être dues soit à un défaut de pression, soit à un débit mal réglé ce qui peut entrainer une entrée d’air dans la tuyauterie. Ici, en cas de défaut de pression, il sera nécessaire de changer le vase d’expansion, en cas de problème de pression, changer le corps de chauffe et en cas de problème de débit, changer le circulateur, il va sans dire qu’un professionnel plombier ou plombier-chauffagiste ne sera pas du luxe !

Viennent ensuite plusieurs autres types de problèmes que l’on peut regrouper en deux catégories :

• Les problèmes d’allumage et de coupure intempestive de la chaudière,
• L’émission de fumée noire et/ou l’encrassement de la chaudière. Un type de problèmes qui ne devrait pas se produire si vous avez souscrit un contrat d’entretien (obligatoire) et que le prestataire qui en est le titulaire fait annuellement un contrôle de votre chaudière.

Vient, enfin, sans doute le problème de chaudière le plus fréquent.

Le dernier type de panne cité majoritairement par les utilisateurs pourrait très bien se trouver en première position. En effet, qui n’a jamais été confronté à une chaudière récalcitrante ? C’est-à-dire, une chaudière allumée et visiblement en ordre de marche, mais qui ne produit ni eau chaude, ni chauffage…

Dans ce cas de figure, de nombreux sites ou revues de bricolage vous expliqueront qu’il s’agit, sans doute, d’un problème de sonde de température et vous proposeront de la changer… sans omettre, que si le problème persiste, il est préférable d’appeler un professionnel ! Évidemment, tout un chacun ne sait même pas ce qu’est une sonde de température. Donc, la changer, non

Vous l’aurez compris, il en va de l’entretien d’une chaudière à combustion, basse température, au gaz ou au fioul, comme il en va de l’entretien de sa dentition. Il y a des choses que vous pouvez faire vous-même comme, par exemple, contrôler régulièrement la pression de la chaudière en la maintenant entre 1 et 1,5 bar, ne jamais monter la température de la chaudière à son maximum, faire isoler ses canalisations, etc. Pour le reste, comme en cas de rage de dents, il est préférable de faire appel à un professionnel. Mieux, contrairement aux dentistes, il est possible (conseillé, obligatoire) de souscrire un contrat annuel d’entretien auprès d’un plombier ou d’un chauffagiste. Ce dernier effectuera un contrôle, procèdera aux nettoyages nécessaires et au remplacement des pièces défectueuses tout en préconisant des changements qui permettraient d’optimiser la qualité de production d’eau sanitaire et de chauffage